(source du dessin : site Notre Dame des 3 vallées)

 

 

Cette transformation du dicton traditionnel du mois de mai… est un peu plus qu’un jeu de mot. « En mai, fais ce qu’il te plait » est caractéristique de l’individualisme, du mythe d’une indépendance absolue… des autres, et de Dieu. Mythe qui conduit certains à revendiquer le droit qu’on les aide à se suicider… puisque c’est ce qui leur plait présentement. Comme si cela
n’avait pas de conséquence pour les autres ; à commencer pour ceux qui les tueront, et qui cesseront illico d’être des « soignants ».

Tout autre devient la signification du dicton transformé en « fais ce qui plait à Dieu ». Il s’agit d’avoir le souci de Dieu (et des autres, on le verra) autant que de soi-même. Mais qu’est-ce qui plait vraiment à Dieu ? La Bible ne donne pas de réponse pour chaque circonstance de la vie ; néanmoins elle nous donne des indications précieuses et limpides :

N’oubliez pas d’être généreux et de partager. C’est par de tels sacrifices que l’on plaît à Dieu. (Hébreux 13,16)

Nous les forts, nous devons porter la fragilité des faibles, et non pas faire ce qui nous plaît. Que chacun de nous fasse ce qui plaît à son prochain, en vue du bien, dans un but constructif. (Romains 15, 1-2)

La force des chevaux n’est pas ce qu’il aime, ni la vigueur des guerriers, ce qui lui plaît ; mais le Seigneur se plaît avec ceux qui le craignent, avec ceux qui espèrent son amour. (Psaume 146, 10-11)

Et je louerai le nom de Dieu par un cantique, je vais le magnifier, lui rendre grâce. Cela plaît au Seigneur plus qu’un taureau, plus qu’une bête ayant cornes et sabots. (Psaume 68, 31-32)

 

Voilà donc ce que nous devons faire en mai, juin, juillet,… et chaque jour de l’année !

 

Arnaud Laganier, curé de la paroisse Saint-François en Saint-Nazaire