Pour beaucoup de personnes, la fête de la Toussaint est très fortement associée aux morts, au moment où l’on va visiter les cimetières et pour quelques-uns, cela a quelque chose à voir avec Halloween. De fait, le lendemain de la Toussaint, on pense à nos défunts dans l’espérance de les retrouver.
Vivre de la communion des saints
La Toussaint si elle est acte de mémoire, elle est tout autant une fête d’espérance. L’acte de mémoire, c’est de penser à ce que nos proches nous ont apporté mais aussi ce que d’autres ont pu nous apporter comme vie, témoignage de vie d’engagement : ce que les saints connus ou non ont vécu de la grâce de Dieu. Nous pouvons en recueillir le meilleur et vivre en saints, ajustés à ce que Dieu nous propose aujourd’hui de meilleur pour nous, les béatitudes : « heureux les miséricordieux.. », comme celles et ceux qui agissent selon le cœur de Dieu. Cet acte de mémoire se fonde sur l’espérance chrétienne que non seulement une vie avec Dieu est possible par-delà la mort, mais qu’avec Lui et en Lui, dans l’eucharistie, une communion est possible aujourd’hui, communion des saints morts et vivants de la communion avec Dieu.
Penser aux défunts : visites et prière
Il est bon et souhaitable que chaque année revienne cette pensée de nos morts. Loin d’avoir des pensées morbides, c’est constater que ceux de nos proches, voisins, connaissances, amis, qui sont décédés font encore partie de notre histoire. Que faisons-nous de ce que nous avons vécu avec eux et qui d’une manière ou de l’autre fait partie de notre vie ?
Nous en faisons un acte de mémoire, de respect, avec tous ceux qui vivent aussi de semblables démarches dans ces lieux de mémoire et de retrouvaille que sont les cimetières. Dans la foi, c’est l’occasion de vivre la communion par la prière, communion par celui le Dieu des vivants, sur terre et au ciel.
Bonne fête de la Toussaint !
Michel Leroy, curé – doyen de la zone pastorale
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