« Bien tard je t’ai aimée,
ô beauté si ancienne et si nouvelle,
bien tard je t’ai aimée !
Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors
et c’est là que je te cherchais,
et sur la grâce de ces choses que tu as faites,
pauvre disgracié, je me ruais !
Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi (…) »
Ces quelques mots sont de Saint Augustin dans son livre Les Confessions. Il identifie ainsi Dieu à la Beauté. La beauté peut ainsi être un chemin vers Dieu. Qui n’a pas un jour été saisi par celle d’un paysage, d’un tableau, d’une œuvre musicale comme en ce moment avec les Folles Journées et Beethoven à l’honneur. A ce moment-là la beauté nous fait dépasser nos horizons et nous ouvre la porte d’une dimension plus grande de l’existence. Mais, nous dit St Augustin, la Beauté par excellence est en nous, en celles et ceux que nous côtoyons : la Beauté d’une vie qui se donne, celle du pardon, celle de la joie, celle de la paix, celle de l’amour. Alors goutons et apprécions mille fois ces Beautés ! Elles sont le signe de l’action de l’Esprit Saint dans la vie humaine en « accord majeur » avec notre liberté !
Dominique Brevet,
Curé des paroisses Sainte Marie en Brière et Notre Dame de l’Estuaire.
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