Face à la crise alimentaire, à quelles conversions sommes-nous invités ?

Se rencontrer pour écouter ensemble et se laisser transformer

 

Une soirée co-organisée par le groupe « Église verte » de la zone pastorale et le CCFD terre solidaire

 

le vendredi 22 mars à 20h au Carre Sainte-Anne

 

Face aux crises alimentaires, aux guerres, aux souffrances vécues par nos sœurs et frères ici et là-bas, nous pouvons être tentés par l’indifférence, le découragement voire le renoncement. Comment ne pas être découragés par l’écart qui sépare nos pauvres moyens et les défis gigantesques à relever?

Le Carême est un temps privilégié de partage et de conversion. A quelles conversions sommes-nous invités dans nos modes de vie à notre portée ?

Il n’y a pas de changement durable sans changement culturel, sans maturation du mode de vie et des convictions des sociétés, et il n’y a pas de changement culturel sans changement chez les personnes 

Pape François Laudate Deum 2023.

A quelle conversion sommes-nous invités dans notre volonté de repérer les initiatives prises par la société civile qui sont autant de chemins d’espérance ? 

La société civile avec ses organisations est capable de créer des dynamiques efficaces que les Nations unies ne peuvent pas atteindre

Laudate Deum .

Les initiatives de notre groupe labellisé «  Église verte » de la zone pastorale de Saint-Nazaire, ont déjà donné des fruits.  

Le label « Église verte » s’adresse aux communautés chrétiennes qui veulent s’engager pour le soin de la création dans le prolongement de l’encyclique Laudato’si . Il nous faut aussi porter notre regard et notre solidarité au-delà des frontières. Les crises alimentaires actuelles ne sont pas une fatalité car notre terre peut nourrir ses habitants.

Avec le CCFD terre-solidaire, vous êtes invités à venir partager cette espérance. Le public pourra participer au jeu du procès de l’agroécologie.

Nous vous y invitons pour entendre le cri de la terre et le cri des pauvres.

 

 

TÉMOIGNAGE DE BRIGITTE MEMBRE D’ÉGLISE VERTE

Née à Bordeaux en 1953, je suis marquée par mai 68, le mouvement hippie et ma participation au mouvement Emmaüs.

En 1973, j’arrête mes études pour élever des moutons..

Je fais un stage en Charente Maritime dans un centre expérimental sur les céréales et les moutons.
Là, je rencontre mon mari, fils d’agriculteur, qui prendra la suite de son père.
Dans les années 80, installés sur la ferme, ayant peu de terres, nous choisissons d’avoir de bons rendements grâce aux traitements, aux désherbants, au choix des céréales.
Nous vendons les moutons, cultivons du tabac et je fais des petits boulots.
A cause du stress financier, climatique, de trop de chimie, du rythme de vie intense, mon mari va mal.
Nos 3 filles ne veulent pas d’une telle vie..
En juillet 1994, au cours d’une rare journée de repos, mon mari décède ..
Il avait 45 ans, et moi 41.
En 1996, ma fille aînée épouse un fils d’agriculteur.
En 2003, ils créent un vignoble biologique dans le Bordelais.
Leurs idées innovantes en font les pionniers d’un modèle respectueux de l’environnement et c’est un espoir pour nos enfants et notre planète.
Ici, Je participe à l’équipe jardin Eglise Verte.
Brigitte G D

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