« Rendre extraordinaires toutes choses ordinaires »
(Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus)

Quand nous arrivons aux offices, la porte de l’église est ouverte, le chauffage fonctionne, les lumières sont toutes allumées et elle est joliment fleurie. Tout est normal en somme.
Mais ce qui se passe dans une église ne se voit pas forcément. Sans que nous le sa- chions, des bénévoles travaillent dans l’ombre afin que nous soyons toujours bien accueillis.
Nous avons rencontré Monique, Myriam et Andrée qui font partie de ces «petites mains » à Notre-Dame, à Saint Paul et à Saint Marc.
Elles organisent toutes les trois le planning des bénévoles qui viennent 5 ou 6 fois par roulement dans l’année faire le ménage dans nos églises. A Notre-Dame une équipe de 8 bénévoles, à Saint Paul de 4 personnes et à Saint Marc de 14 personnes environ donnent de leur temps et de leur énergie.

Monique, ancienne couturière à la retraite, mariée, 3 enfants, 11 petits-enfants et 3 arrière-petits-enfants, a toujours été impliquée dans notre paroisse et plus particulièrement à Saint Paul. Après avoir été catéchiste, elle a animé les messes tout en étant officiante dans le cadre de la prépa- ration des sépultures.
Pour Monique, balayer est une démarche de croyante, une manière de rencontrer Dieu en agissant pour lui.

Myriam est quant à elle mariée avec 3 enfants et 6 petits-enfants. Elle a été très en- gagée dans la foi, tant au niveau de son métier -elle était monitrice-éducatrice au- près de l’enfance inadaptée- qu’au niveau 2 de sa paroisse en tant que catéchiste.
Elle a désormais choisi de s’orienter vers une activité plus manuelle qui lui permet de rentrer en relation avec de nouvelles personnes. Mais rencontrer notre prochain ne fait-il pas partie de notre foi ? Elle ajoute par ailleurs que l’église est pour elle un « lieu familier, comme une grande famille ».

Andrée, mariée, a toujours été partie prenante des paroisses de Bouaye puis de Paris en tant que catéchiste. A Saint Marc, elle s’est investie auprès de la chorale puis auprès du Conseil Économique et gère désormais les équipes pour le cirage des bancs et des boiseries.

Ces rencontres sont avant tout des moments de convivialité. Mais le choix de faire le ménage est, selon elle, pouvoir se mettre au service de nos parois- siens mais aussi à la disposition de Dieu. Sa démarche s’adresse également à notre Vierge Marie, en lui parlant de sa famille, de ses neveux et nièces dans des moments de bonheur et des moments de deuils…

A travers ces personnes et ce travail, nous découvrons une autre manière d’œuvrer pour Dieu dans Sa Maison en donnant un peu de notre temps, en Lui parlant dans le silence de notre cœur, tout en époussetant.
Cette humble tâche devient alors prière…

Laure F.