à la rencontre d’une sacristaine

Rencontre avec  Andrée Reffray, sacristaine à Saint- Paul.

Pierre Grossin, vicaire de la paroisse, alors qu’il commençait à fatiguer m’a demandé de préparer tout « l’avant messe » il y a une petite vingtaine d’années. C’était le prêtre qui préparait auparavant. Dans la semaine, je réfléchis à quel dimanche on est rendu, s’il y a une fête. C’est moi qui établis le calendrier des lecteurs et quelle n’est pas mon angoisse avant la messe de ne pas les voir arrivés.

Andrée Reffray

J’arrive toujours trois quarts d’heure à l’avance ; j’ouvre l’église et ses nombreuses portes; j’allume la sono ; je prépare les coupelles pour la communion, le calice, l’eau et maintenant le gel. J’ai demandé à une amie de m’aider, et Annick Ganachaud a accepté de venir avec moi. Elle prépare le lectionnaire, le missel. Elle branche les micros. L’animateur de chant et l’organiste nous rejoignent pour 9h00. Je tombe sur le premier prêtre qui arrive pour savoir combien j’ai besoin de personnes pour distribuer la communion. J’ai un petit cercle auquel je peux faire appel et j’essaie de changer. Une fois que la messe est commencée, je suis sereine. Il m’arrive parfois d’avoir peur qu’on manque d’hosties. Pour la messe des cendres, j’ai douté un moment sur le nombre d’hosties et je suis allée discrètement à la sacristie pour préparer une coupe supplémentaire. A la fin de la messe, l’opération se fait en sens inverse et Annick ou moi récupérons le linge liturgique pour le laver et le repasser. Je ne rentre pas chez moi avant 11H00. I

Il est important pour moi de rendre ce service, car la messe n’est pas rien et je suis heureuse de rendre ce service au Christ.

Philippe

 

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