Avec le développement des réseaux sociaux, nous sommes passés dans la société de l’immédiateté. Tout doit aller vite, très vite, trop vite. Et nous oublions trop souvent ces sages paroles de Qohélet : « Il y a un temps pour chaque chose sous le ciel. » Qo 3, 1. Le temps de l’Avent peut être ce moment où nous nous refusons d’entrer dans ce tourbillon de l’immédiateté. Il ne s’agit pas tant de se projeter dans la fête de Noël que de goûter chaque instant qui prépare notre cœur à accueillir notre sauveur. Le chemin est aussi important que le terme du chemin, car ma manière de faire la route dira comment je suis capable ou non d’accueillir l’enfant de la crèche. « Tout homme qui mange et qui boit et goûte au bon- heur en tout son travail, cela, c’est un don de Dieu. » Qo 3, 13.
Alors, goûtons chaque instant que Dieu nous donne comme un temps de prépa- ration à la venue du sauveur.
Philippe, curé de la paroisse Saint-Pierre de l’Océan
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