Christ est ressuscité ! il est vraiment ressuscité. Nous avons eu cette année, la grâce de pouvoir vivre cette fête de Pâques, début du temps de Pâques, de manière inhabituelle encore, mais de façon plus communautaire. Nous avons pu accompagner les catéchumènes.

Pâques est vraiment promesse de vie !

Chaque année la fête de Pâques vient renouveler notre foi, notre espérance, notre charité en actes. C’est le cœur de notre foi que nous célébrons. Jésus qui a tout vécu de notre vie, est passé par la mort. Dieu son Père l’a ressuscité et nous savons que la mort n’est pas la fin de tout.

L’amour du Père envers son Fils le sauve et nous sauve de ce qui nous conduit au péché, à la mort. L’Esprit de Dieu nous fait passer de la mort à la vie, par la foi et l’amour, des ombres à la lumière. C’est son Esprit qui travaille au cœur de celles et ceux qui veulent accueillir ses promesses de vie. Il a fait passer les catéchumènes à la vie nouvelle d’enfants de Dieu, baptisés, confirmés, eucharistiés, avec la responsabilité qui nous incombe tous désormais.

    Passer de l’ombre des abus dans l’Eglise à la lumière du respect des personnes

En cette période de la vie de l’Eglise marquée par la révélation de nombreux scandales liés à des attitudes abusives et d’actes condamnables de membres de l’Eglise, la lettre des évêques de France éclaire ce moment de sa lumière. Le travail de vérité, de lumière fait depuis plusieurs années dans l’Eglise aboutit à des mesures concrètes en son sein, dont vous avez les exemples dans ce bulletin. La souffrance des victimes est reconnue : elles doivent être accompagnées.  C’est le signe que l’Esprit de Dieu travaille pour convertir son peuple, pour le faire passer des ombres de ces abus à faire de notre Eglise à nouveau une maison sûre. Il n’y a pas de vie, sans passage, sans dépouillement de ces forces du mal. La résurrection du Christ nous montre et nous rappelle que nous ne pouvons pas nous dire chrétiens si nous ne respectons pas la vie humaine et les souffrances de nos frères et particulièrement ceux qui auraient dû être protégés par nous.

C’est une vigilance de la même importance qui nous incombe pour accompagner dignement jusqu’à leur mort les personnes en fin de vie, alors que de nouveaux débats ont lieu au parlement.

Oui, la résurrection du Christ est une joie, parce que le Christ est passé de la mort à la vie, ainsi reconnaissons nous l’importance de chaque vie humaine et par la foi, l’espérance et l’amour, les sacrements de Pâques, nous passons de la mort à la vie.

Joyeuses Pâques.

Michel Leroy, curé