Le milieu du carême est souvent le temps où l’on commence à s’essouffler. Nous sommes partis certainement avec de bonnes résolutions, il y a une vingtaine de jours, et nous pouvons nous interroger sur le chemin parcouru. Et nous pourrions avoir tendance à nous décourager.
Certes, nos intentions étaient bonnes, mais nous sommes souvent déçus par le résultat. Me suis-je vraiment rapproché de Dieu ? L’amour de mon prochain a-t-il grandi en moi depuis le début du carême ? De plus l’atmosphère ambiante est anxiogène, guerre en Ukraine, coronavirus… et nous pourrions avoir tendance à baisser les bras et à chercher des « petits remontants » pour compenser les baisses de moral.
Il est alors important de se rappeler que nous sommes allés au désert avec l’Esprit-Saint et Il est là, si nous savons le reconnaître pour nous accompagner tout au long de notre démarche de carême. C’est Lui qui nous assure et nous rassure ; c’est Lui qui nous aide à toujours regarder vers la Pâque, vers le soleil de la résurrection. C’est Lui qui vient enlever toute angoisse de notre cœur, et nous fait déjà entrer dans les prémices de la joie de la résurrection. Oui, Dieu est agissant au cœur du monde, et il nous faut ouvrir les yeux pour Le voir à l’œuvre. Telle est notre espérance.
Si nous avons du mal à aller vers Lui, nous savons qu’Il fera tout pour venir à nous. « L’espérance ne déçoit pas parce que l’amour de Dieu s’est répandu dans nos cœurs. » (Rm 5, 5)
Philippe, curé de la paroisse
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