Après le jour de Noël, si les illuminations perdurent ici ou là, la trêve que donne cette fête s’estompe petit à petit. Les lumières des villes ne peuvent masquer les nuits vécues par les uns ou les autres. Les illuminations ne peuvent masquer tous les défis de notre monde. Mais avec Noël, nous avons la certitude qu’une lumière perdure dans notre monde. Si la fête de Noël est fêtée ainsi au mois de décembre, c’est qu’à partir de cette date, la lumière du jour recommence à prendre le pas sur la nuit. Cette lumière est celle de Dieu avec nous.
Lumière de « Dieu avec nous », partageant notre vie
Jésus « en lui est la vie, et la vie est la lumière des hommes et la lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée » (Jn 1). Cet Evangile est lu à Noël et seulement à cette période. Souvent on représente la nativité avec l’enfant Jésus qui, au milieu du tableau brille et perce les ténèbres. C’est la réalité, puisque cet enfant-Dieu, Jésus a irradié le monde de sa lumière. Lumière d’une vie lumineuse, cohérente, pour beaucoup. C’est ainsi que Dieu est avec nous et pas autrement. C’est la particularité de la foi chrétienne, qui nous assure que Dieu se fait notre frère.
Lumière de « Dieu avec nous », pour un monde fraternel et de rencontre
Noël est entré dans la vie de plusieurs témoins. C’est la vie d’hommes et de femmes qui pensent que Noël n’est pas un conte, mais au contraire change l’histoire du monde comme l’irruption de Dieu qui se fait homme en Jésus et pour que la vie de l’homme soit le plus possible avec Dieu.
Si Dieu est venu ainsi à la rencontre des hommes, le vœu que nous pouvons faire, c’est que désormais Dieu en Jésus soit de toutes nos rencontres.
Voici un extrait du message de Noël de notre évêque.
« Si le Pape insiste sur la « culture de la rencontre », c’est bien sûr et d’abord à cause de l’Évangile. Pourquoi ? « Parce que la foi est une rencontre avec Jésus, et nous devons faire aussi ce que fait Jésus : rencontrer les autres », au niveau international pour lutter contre la culture de l’affrontement, au niveau de la solidarité pour refuser la culture du rejet, au niveau familial ou de quartier, pour refuser la culture du repli, de l’invective ou de l’ignorance. Le Pape en parle aussi dans les échanges œcuméniques et interreligieux. Partout, il nous faut promouvoir la culture de la rencontre ! »
Que Jésus guide nos rencontres de notre année, c’est le vœu que je nous fais à tous.
Joyeux Noël et donc bonne et sainte Année !
Michel Leroy, curé
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