Edito du bulletin du mois de janvier 2023
(…) Jésus-Christ est aussi le chemin de la paix. Par son incarnation, sa passion, sa mort et sa résurrection, Il a ouvert le passage d’un monde fermé, opprimé par les ténèbres de l’inimitié et de la guerre, à un monde ouvert, libre de vivre dans la fraternité et dans la paix. Frères et sœurs, suivons cette voie ! Mais pour pouvoir le faire, pour être capable de marcher derrière Jésus, nous devons nous dépouiller des fardeaux qui nous entravent et nous maintiennent bloqués.Et quels sont ces fardeaux ? Quel est ce “boulet” ? Ce sont les mêmes passions négatives qui ont empêché le roi Hérode et sa cour de reconnaître et d’accueillir la naissance de Jésus : c’est-à-dire, l’attachement au pouvoir et à l’argent, l’orgueil, l’hypocrisie, le mensonge. Ces fardeaux nous empêchent d’aller à Bethléem, ils nous excluent de la grâce de Noël et nous ferment l’accès au chemin de la paix. (…)Si nous voulons que ce soit Noël, le Noël de Jésus et de la paix, regardons vers Bethléem et fixons notre regard sur le visage de l’Enfant qui est né pour nous ! Et sur ce petit visage innocent, reconnaissons celui des enfants qui, dans toutes les régions du monde, aspirent à la paix.Que notre regard se remplisse des visages de nos frères et sœurs ukrainiens qui vivent ce Noël dans l’obscurité, dans le froid ou loin de chez eux, à cause des destructions causées par dix mois de guerre. Que le Seigneur nous rende prêts à des gestes concrets de solidarité pour aider ceux qui souffrent, et qu’il éclaire l’esprit de ceux qui ont le pouvoir de faire taire les armes et de mettre fin immédiatement à cette guerre insensée ! (…)
Ainsi s’exprimait notre Pape François lors de sa bénédiction « Urbi et Orbi » du jour de Noël.
En ce mois de janvier nous allons nous souhaiter nos vœux pour 2023.
Alors, comme notre Pape François, demandons au Seigneur qu’il nous aide à être, spécialement cette année, chacun et chacune, des artisans de paix, dans nos familles, au travail, dans nos lieux de loisirs, dans notre pays où les drogues sont les causes de biens de violences et de déshumanisations.
La violence et les guerres ne sont pas des fatalités. Celles et ceux qui les déclenchent, qui attisent la haine entre les personnes portent une lourde responsabilité.
Ce à quoi chacun et chacune aspire, c’est à la paix. Mais pour qu’elle soit durable elle ne peut exister sans la justice.
Que le Seigneur nous aide à être, à notre niveau, des artisans de paix.
Dominique Brevet, curé
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