La dignité des travailleurs au cœur de la grève du 18 octobre
Déclaration de l’ACO national (amendé par le comité de secteur nazairien)
La journée nationale de grève interprofessionnelle organisée mardi 18 octobre 2022 à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires témoigne de la soif de dignité exprimée par un nombre croissant de salarié(s)s, de fonctionnaires, de travailleuses et travailleurs précaires ou privé(e)s d’emploi dans notre pays.
L’Action catholique ouvrière souligne l’importance de respecter et de reconnaître cette aspiration à la dignité du travail. « Pour les membres de l’ACO, toute action, quelle qu’elle soit, est indispensable quand elle vise à réhabiliter l’être humain dans sa dignité et ses droits », précise la charte des fondements de l’association. Le Mouvement des travailleurs chrétiens d’Europe (MTCE), dans la déclaration finale de son congrès de Lisbonne en septembre, insiste de son côté sur la nécessité « d’être solidaire envers les travailleurs, en particulier les plus vulnérables ». Enfin, dans sa déclaration pour la Journée mondiale de lutte pour un travail décent, le 7 octobre, le Mouvement mondial des travailleurs chrétiens (MMTC) appelle à « promouvoir efficacement la répartition équitable des résultats de l’activité économique, afin qu’il puisse y avoir un véritable développement humain global pour tous et partout ».
Les revendications de hausse des salaires révèlent que l’inflation galopante et l’augmentation des prix touchent de plus en plus de salarié(e)s, de fonctionnaires et de travailleurs précaires, avec des conséquences concrètes sur leur vie quotidienne. Les conditions de travail sont de plus en plus difficiles dans de nombreux secteurs d’activité.
L’Action catholique ouvrière appelle les entreprises et l’Etat à une meilleure répartition des richesses, en acceptant des hausses de salaires compatibles avec la dignité de leurs salariés(e)s et de leurs fonctionnaires. Elle appelle aussi au maintien et à la revalorisation des allocations de retour à l’emploi pour les personnes privées d’emploi ou en précarité. Enfin, elle appelle les salarié(e)s, les fonctionnaires, les travailleuses et travailleurs précaires ou privé(e)s d’emploi, mais aussi les jeunes et les retraité(e)s à exprimer leur solidarité avec les personnes qui participeront à la grève et aux manifestations du 18 octobre. « La dignité d’un salarié, d’un fonctionnaire, d’un travailleur précaire ou privé d’emploi, femme ou homme, vaut plus que tout l’or du monde ».
Paris, le 14 octobre 2022.
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