Edito du mois de décembre – Saint-François en Saint-Nazaire

Paix sur terre aux homme qu’Il aime

Les bruits de guerre se dont entendre à nouveau sur la terre qui a vu naître le Sauveur. Cela nous désole, et nous rappelle que le Christ est né dans une situation qui ressemblait par bien des cotés à ce qui se passe à Gaza et autour : une terre disputée, un mur qui semblait infranchissable entre juifs et païens, des occupants et des résistants versants tour à tour le sang, Marie et Joseph obligé de migrer dans leur propre pays…etc. C’est dans un pays en guerre, ou au moins occupé, et toujours au bord de l’être, qu’est né Jésus, qu’est venu le Sauveur des hommes. De nuit, nous dit St Luc. (Lc 2) Il s’agit peut-être d’une mention plus symbolique de la noirceur de ce monde, qu’une mention temporelle.

Alors pourquoi est-il venu ? Pour qui est-il venu ? Pour ceux qui versent le sang, et pour ceux dont le sang est versé ; pour les sauver tous nous dit notre foi. Il l’a fait en versant lui-même son sang et en ressuscitant à une nouvelle vie. « à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix, et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine. » (Ep 2, 15-16).

Pourtant il y a encore et toujours la guerre sur la terre Sainte ; alors qu’est-ce que cela a changé ? Cela change quelque chose, seulement, pour celui qui croit en Lui : car « la lumière est venu dans le monde et les siens ne l’ont pas reçu, mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. » (Jn 1, 11-12). A ceux là, il a donné un Père et des frères et sœurs à aimer ; pour bâtir la paix. Il leur a donné d’être artisan de paix, de rejeter la violence et la haine, en eux et autour d’eux, sous toutes leurs formes, car … Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. (Jn 1, 13)

Alors même si c’est de nuit, dans cette nuit la lumière s’est levée à jamais ; alors disons, et même chantons :