« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. » « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »
En ce 34e dimanche du Temps Ordinaire, qui marque la fin de l’année liturgique, nous sommes invités à célébrer la fête du Christ Roi de l’Univers. Un titre qui peut faire un peu « pompeux », mais qui nous rappelle que nous ne sommes pas les maîtres de ce monde. En d’autre terme, cette fête nous remet à notre juste place d’êtres créés et limités. L’actualité nous le rappelle quotidiennement, mais la tentation peut-être présente de vouloir s’en sortir tout seul ; les pays indépendamment les uns des autres, les citoyens d’un même pays indépendamment les uns des autres.
Pour nous qui sommes croyants, est-ce que nous comptons sur nos propres forces ou bien est-ce que nous faisons appel à Dieu. Pas à un Dieu magicien, mais à un Dieu qui, bien que Maître et Seigneur, s’est fait Serviteur et Sauveur. L’appel présent dans l’évangile : « Venez les bénis de mon père ! » est conditionné à cet appel à vivre comme Jésus, notre « être pour ». Nous sommes fait pour Dieu, pour vivre en Dieu, et sur cette terre pour Dieu à travers nos frères et sœurs en humanité : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. ».
La foi en ce Dieu Maitre et Serviteur, Seigneur et Sauveur, est célébrée lors de l’Eucharistie. Nous en sommes privés aujourd’hui, et c’est une épreuve. Mais Dieu n’est pas absent pour autant, et c’est l’occasion de VIVRE cette foi que nous célébrons, dans notre quotidien, en étant attentifs à tous les appels que Dieu m’adresse AUJOURD’HUI ; « rien qu’aujourd’hui » disait la petite Thérèse. Le chrétien triste est un triste chrétien : et le monde n’a pas besoin de cela ! Portons à notre mesure la part de trésor que nous avons reçu par le baptême et faisons-la rayonner auprès de tous ceux qui peuvent être plongés dans des ténèbres parfois épaisses ! Bon dimanche, bonne fin d’année !
Abbé Thomas CRUCHET
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