Samedi soir 18 janvier 2020, s’est tenue en l’église Saint-Paul notre fête fraternelle organisée par les pôles solidarité de notre zone pastorale avec le soutien actif de la pastorale des migrants. Pour cette quatrième édition, nous avons vécu une soirée fraternelle qui a constitué une apogée d’organisation et de fréquentation. Plus de 20 nationalités étaient représentées dans une atmosphère joyeuse et conviviale.  Toutes ces couleurs, ces saveurs, ces langues et cultures nous rappellent, s’il en était besoin, que la diversité humaine forme le socle inébranlable de notre fraternité comme de notre solidarité; mais elles nous rappellent également, qu’au-delà de nos différences, sur cette planète, dans notre “maison commune”, il n’existe qu’une même condition humaine. Heureusement que nous sommes différents tout en partageant la même pâte humaine, celle qu’on doit pétrir à loisir pour faire triompher les valeurs de l’Evangile incarnées par Jésus Christ qui, dans sa vie d’homme, n’a cessé de tendre ses mains vers l’étranger et d’ouvrir son cœur à celles et ceux que d’autres rejetaient.

Soulignons encore que le Pape François ne cesse d’intercéder pour ces enfants, femmes et hommes qui fuient la misère, la guerre et les conséquences de difficultés écologiques et climatiques. Citons  ce très beau jugement de Saint-Exupéry: “Si tu diffères de moi, mon Frère, loin de me léser, tu m’enrichis!…” Mais voilà, la route conduisant vers ce bel idéal demeure un parcours tourmenté. Sans cesse, il nous faut combattre pacifiquement pour que le message universel fraternel de Jésus Christ soit entendu et vécu.  Nous avons tendu nos mains pour accueillir, pour fraterniser, pour communier avec celles et ceux qui nous ressemblent tant et tant!… Hier soir, à Saint-Paul, notre église était symboliquement décorée par un liseré de paix et de bonheur d’être ensemble qui nous a tous réchauffé le cœur et embelli l’âme. En fin de soirée, la musique et les danses ont contribué à amplifié une ambiance déjà festive.    Nous portons tous en bandoulière le souvenir émouvant d’une soirée inoubliable par sa simplicité, son intensité et sa richesse!… Souvenons-nous de ce qu’a écrit Saint-Matthieu : « Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté ». MT 25, 35-43).

   Pour les pôles solidarité et la pastorale des migrants : Francis Gouban