Histoire de l’Église de Notre-Dame de l’Espérance, son autel, sa croix, son baptistère, sa statue, son orgue,ses vitraux.
Le projet de construire une église dans le quartier du Pertuischaud, donc située dans l’ouest de Saint-Nazaire, en remplacement de l’ancienne église de 1937 qui se trouvait sur le même site depuis 1937 a été confié à M. Noël Le Maresquier architecte à Paris.
La forme d’une coquille Saint-Jacques a surpris beaucoup de paroissiens à l’époque, par son audace et sa nouveauté.
C’est le Père P. Moyon, curé de N.D. d’Espérance au début des années 60, qui avait émis l’idée d’avoir une église conçue en fonction de l’emplacement de l’autel. On arriva ainsi à cette forme de coquille St Jacques. Cela correspondait à un retour aux sources du christianisme : le rassemblement des fidèles autour de l’autel.”
Mais l’architecte a expliqué l’intérêt pratique de cette structure et les possibilités qu’elle offrait lors d’une réunion où se trouvait Mrg. Villepelet, évêque de Nantes. A l’issue de cette réunion, le projet a été accepté à l’unanimité.
Une fois le projet adopté, c’est le bureau local de cet architecte dirigé par M. Robert Chomette, lui-même paroissien, qui en a assuré toute la réalisation ; c’est donc lui qui a effectué les plans de détail, choisi les entreprises et en a suivi la construction.
L’église a été inaugurée le 24 décembre 1965.
L’alliage de pierres pour le chœur et de bois verni pour le plafond et les portes, lui donne une tonalité chaleureuse et crée une ambiance de recueillement et de sérénité.
L’édifice peut contenir environ 1000 personnes dont 300 dans la tribune. Le chauffage est assuré par une chaudière installée dans le sous-sol de l’église qui génère un courant d’air chaud arrivant par 4 bouches situées vers le fond de l’église et aspiré par d’autres bouches situées dans les marches du chœur. Des améliorations ont été mises en œuvre au cours des ans en respectant la modernité toujours d’actualité et l’intimité qui s’en dégage.
Ce fut l’installation de la statue de Notre Dame d’Espérance, puis la mise en place d’un orgue à tuyaux et le remplacement des verrières d’origine par des vitraux. Ceci sans oublier la réfection du hall qui a gagné en volume et en clarté , ni la décoration de la chapelle de semaine.
- L’autel
- Baptistère, Chemin de croix, Le bénitiers
- La croix éclairée
- Statue de Notre Dame d’Espérance
- L’orgue
- Le Campanile
- Les vitraux.
L’autel
La pierre de l’autel vient de la carrière de Trélazé. Ses dimensions en centimètres sont : 250 x 90 x 15. Sa masse approximative est de 800 kg.
L’ardoise en fut taillée à la demande après que les jambages aient été construits. Compte-tenu de son poids, sa mise en place a été l’objet de précautions particulières : elle a utilisé un plan incliné installé à côté des jambages et la pierre a pu être montée sur des rouleaux, la crainte étant qu’elle ne se brise par suite d’un porte-à-faux ou d’un choc. Les reliques de Saint Sébastien et de Sainte Justine, ainsi que les cendres du bienheureux Louis-Marie Grignon de Monfort y ont été déposées.
Baptistère, Chemin de croix, Bénitiers
Le baptistère, placé à côté du chœur et non près de l’entrée comme dans beaucoup d’églises, a été conçu par Monsieur Tiffoche, artiste potier, qui était alors un paroissien de Notre-Dame d’Espérance.
C’est également lui qui a réalisé les bénitiers et le chemin de croix dans lesquels on retrouve une unité de formes s’harmonisant parfaitement avec le style de l’église.
La croix
La croix surplombant le chœur n’était pas éclairée à la création de l’église. C’est en 1988 qu’un groupe de paroissiens a réalisé cette électrification.
Lors de l’opération de nettoyage des pierres, réalisée en 2000, un remplacement des lampes et une vitrification de son bois ont été menés, profitant de l’existence des échafaudages montant jusqu’au plafond.
Statue de Notre Dame d’Espérance
Cette statue en bois de framiné a été installée en septembre 1998. Elle est l’œuvre du sculpteur Jean Fréour de Batz-sur-Mer.
Allégorie de l’Espérance, elle se dresse gracieuse et longiligne, drapée dans une longue robe et coiffée d’un voile souple, les mains levées en offrande et le visage tendu vers les cieux.
L’auteur avait précisé ce qui l’avait guidé : « L’idée de sculpter en suivant une ligne ascendante m’est venue tout de suite. L’espérance est un élan vers quelque chose de lointain et de meilleur ».
Nous pouvons observer également que cette Vierge est ancrée à Saint-Nazaire, par son piédestal décoré d’un paquebot et d’un voilier.
Lors du nettoyage des pierres de l’église en l’an 2000, elle fut descendue et le bois en fut entretenu suivant les recommandations de l’artiste. De près, la douceur de ses voiles et de son visage est encore plus impressionnante comme vous pouvez le voir sur les photos ci-contre.
L’orgue
L’orgue de Notre Dame d’Espérance a été inauguré le 24 octobre 2004 par l’organiste nazairienne Marie Thérèse Jehan co-titulaire de l’orgue de la cathédrale de Nantes et par la chorale dirigée par Patrick Pauvert. Ce fut l’aboutissement de 3 années de travail sur les différents aspects de ce projet ,
aspect administratif avec la création d’une association (ECHO) qui se chargeait des relations avec les intervenants régionaux, départementaux, musicaux, religieux, aspect financier avec une recherche du meilleur compromis possible compte tenu du budget consenti, aspect musical avec la recherche d’un orgue d’occasion remplissant les objectifs cultuels et culturels. Les paroissiens de Notre-Dame d’Espérance ont fortement supporté ce projet en participant à hauteur de 40% dans le financement de l’orgue.
Les jeux de base sont les suivants
- Bourdon de 16
- Bourdon de 8
- Plein jeu Montre 8
- Flûte à Cheminée 8
- Prestant 8
- Flûte 4
- Quarte 2
- Trompette 8
- Tremblant
L’orgue a été restauré à neuf par le facteur « Lacorre et Robert », installé à Nozay.
L’entreprise est maintenant devenue « Robert frères ».
Le Campanile
Les cloches de l’église n’ont pas été installées lors de sa construction. Pourtant, deux emplacements avaient été prévus à son sommet. Pendant près de 40 ans, les cloches sont restées dans la cave de l’église située sous le chœur.
En 2003, des paroissiens, qui ont souhaité rester anonymes, ont proposé au curé de l’époque, le père Pierrick Feildel de financer la mise en place d’au moins une des deux cloches.
L’étude menée par l’entreprise Bodet a conclu à l’intérêt sonore de l’une des deux cloches et a suggéré la mise en place d’un campanile pour éviter les coûts liés à une installation en hauteur et la difficulté ultérieure d’entretien. La cloche rythme désormais les offices et les fêtes de l’église. Elle est actionnée électroniquement à partir de la sacristie.
Les vitraux
Les vitraux de l’église Notre-Dame d’Espérance ont chacun une symbolique que nous vous proposons de découvrir à travers les descriptions suivantes.
Les interprétations proposées peuvent ne pas satisfaire certains qui y trouveront d’autres impressions ou symboles. Il est sûr que l’interprétation de chacun est la bonne, du moment qu’elle est le résultat d’une réflexion spirituelle, artistique ou culturelle.
Le but de ces réalisations est en effet d’abord de créer un environnement propre à la réflexion et à la prière.