art sacrée Chapitre N°4 :
NB: Tous les objets présentés en photo ne sont pas tous présents dans l’église de l’Immaculée et ce sont, souvent, que des répliques.
Ce ne sont que des illustrations pour éclairer le propos.
Les bannières:
Bannière de procession
La bannière de procession est une pièce de tissu orné en broderie d’un décor et souvent d’inscriptions spécifiques. Bannière, elle est portée dans les processions où elle fait office d’insigne d’identification pour une confrérie religieuse, une paroisse ou une congrégation (gonfalon de…). Elle est en général de forme rectangulaire, suspendue par le petit côté supérieur du rectangle à un bâton horizontal lui-même porté par une hampe. Elle peut comporter des cordons latéraux terminés par des pompons.
Le port de la bannière en dépit de la difficulté, poids et effets du vent, sur de longues distances est un honneur, réglé par les traditions locales plus particulièrement dans les traditions des églises orientales.
En France les bannières de procession étaient par le passé souvent fabriquées dans des monastères ou des ateliers spécialisés dans la production d’articles religieux.
Source: Wikipédia.
Les vêtements:
La Chasuble: est un vêtement sacerdotal à deux pans et sans manche avec une ouverture pour la tête, que le prêtre revêt par-dessus l’aube et l’étole pour célébrer la messe, ou d’autres actions liturgiques précédant ou suivant immédiatement la messe.
La Chape: en latin cappa “capuchon”, “manteau à capuchon”, “cape”. Long manteau de cérémonie drapant tout le corps; il est constitué par une pièce d’étoffe de forme semi-circulaire; les deux pans de la chape sont maintenus sur le devant par des agrafes. La chape est utilisée aux offices solennels, en dehors de la messe; elle est habituellement le vêtement du célébrant, mais, parfois, elle est portée par ses assistant, les “chapiers”. Les chantres parés s’en revêtent.
Le voile huméral: (du latin ‘humérus’ qui veut dire épaule), est un châle de grande dimension utilisé par le prêtre catholique lorsqu’il porte dans les mains l’ostensoir, particulièrement durant dans la cérémonie de la bénédiction, ou Salut du Saint-Sacrement.
L’ Étole: dérivé du latin stola qui signifie longue robe, lui-même du grec stolé, est un morceau de tissu porté sur les épaules, dans son usage profane et un ornement liturgique de l’évêque, du prêtre et du diacre. Elle est l’insigne par excellence de la prêtrise.
Le Manipule: est une bande d’étoffe de la même matière et de même couleur que la chasuble, portée au bras gauche par le prêtre, le diacre et le sous-diacre, à partir du IXe siècle. Il cesse pratiquement d’être utilisé lors des réformes liturgiques qui succèdent au concile Vatican II. L’instruction Tres abhinc annos promulguée en 1967 par la Congrégation des rites indique en effet qu’ <on peut toujours omettre de porter le manipule>.
Bourse: la bourse, du latin bursa qui signifie peau, cuir, est un élément liturgique destiné à contenir le corporal dont le célébrant se sert au cours de la célébration de la Messe.
Elle est formée de deux carrés en carton mesurant environ vingt centimètres de côté, revêtus à l’extérieur d’un tissu de soie identique à celui de la chasuble – en fonction de la couleur liturgique du jour – et à l’intérieur d’une doublure assortie.
Son emploi n’est pas mentionné par les rubriques de 1969. Dans les faits, elle ne sert que dans très peu de célébrations en dehors des communautés traditionalistes ; son emploi est parfois justifié par la touche solennelle qu’elle peut apporter à la célébration.
Source: Wikipédia. Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie.
Les Vêtements Liturgiques: (clic)
Signification des couleurs des vêtements liturgiques : https://fr.wikipedia.org/wiki/Couleur_liturgique
divers pièces d’ornements en tissus:
Le voile de Calice: Le voile de calice, du latin velum qui signifie tenture, rideau, est un ornement utilisé dans la liturgie catholique. Le voile de calice est destiné à recouvrir le calice, la patène et la pale du célébrant. Il est confectionné dans le même tissu que la chasuble dont il est dépendant. Il mesure environ cinquante centimètres de côté et est habituellement muni d’une doublure assortie à celle de la chasuble. Son usage est plus ou moins abandonné dans la nouvelle liturgie, bien qu’il soit explicitement recommandé.
Divers Ornements en tissus: (clic)
Les linges liturgiques:
La nappe d’autel : son usage est attesté depuis l’époque paléochrétienne ; longtemps l’usage de trois nappes superposées a été préconisé. Selon les normes liturgiques en vigueur, l’autel doit être couvert d’une nappe blanche « au moins ». « Cela souligne le symbolisme de l’autel, table du banquet eucharistique, cependant que le corporal évoque d’avantage le linceul du Crucifié. »
Le corporal : est un linge blanc carré (« d’une blancheur immaculée », Domine Salvator, 29 mars 1929), fait de lin ou de chanvre et qui a été béni par l’évêque ou son délégué. Plié en 9, il est déplié et posé sur la nappe d’autel par le prêtre ou le diacre au début de l’offertoire. Il est destiné à recevoir le calice et la patène ou l’ostensoir qui recevront le Corps du Christ, d’où son nom.
Le purificatoire : est un linge sacré blanc, rectangulaire et orné d’une croix en son centre. Il est destiné à la purification du calice et des doigts du prêtre au moment des ablutions après la communion. A l’issue du rite, le célébrant le repli en trois puis en deux.
La pale : (du latin palla, « manteau », « écharpe », « tenture ») est un carton couvert de lin ou de chanvre, aujourd’hui blanc et sans ornement. Elle est destinée à couvrir le calice pour en protéger le contenue.
Le manuterge : (du latin manus, « main » et tergere, « essuyer ») est un linge blanc rectangulaire en lin utilisé comme essuie-main à l’issue du rite du « lavabo » (-lavement des mains) au terme de la préparation des dons. Il se plie en accordéon.
Source : Dom Robert Le Gall, Dictionnaire de liturgie.
Les Linges Liturgiques: (clic)