L’ordinaire de la vie chrétienne en période de pandémie

Alors que nous entendons à nouveau parler de confinement, c’est l’occasion de nous dire que ce que nous vivons devient l’ordinaire de nos vies. En effet, allons-nous attendre la fin de cette période pour essayer de vivre notre foi ?

Ce que nous avons vécu : se retrouver dès que nous pouvons

Nous savons que, dès que cela est possible, il nous faut vivre ce que nous pouvons comme rencontres, célébrations.
Ce furent les temps-forts de l’Avent et de Noël, qui nous ont permis, en nous adaptant, de proposer aux familles et aux personnes qui le souhaitaient de préparer les crèches, et aux jeunes familles de vivre une célébration avant Noël.
Nous avons pu nous rencontrer pour célébrer Noël, comme ce fut le cas aussi pour la mission ouvrière dont nous voyons le compte-rendu.
Après plusieurs mois d’attente les adultes et les jeunes ont pu être confirmés. Malgré les circonstances inédites ce fut un moment très intense.
La catéchèse, qui pouvait toujours avoir lieu dans les écoles catholiques, a pu reprendre pour les enfants des écoles publiques.

Des orientations pour les semaines à venir : année Laudato et Saint Joseph

Si nous sommes entrés dans l’année St Joseph, nous ne passerons pas d’un thème à l’autre en oubliant ce qui a été initié auparavant, mais nous gardons les orientations de « Laudato si » et de « Fratelli tutti ». C’est-à-dire qu’il nous faut toujours garder au cœur mais aussi aux mains l’attention à la création, don de Dieu. Le Pape François nous a indiqué que la fraternité était un des antidotes aux difficultés que nous rencontrons.

Des rendez-vous pour être attentifs à des personnes en particulier

Quelles que soient les circonstances, des rendez-vous sont à noter.

La journée de la vie consacrée, le 2 février. C’est l’occasion peut être de prendre des
nouvelles de nos religieuses. Elles sont 6 désormais à St Marc. Et j’espère que nous pourrons, à un autre moment de l’année, leur rendre visite comme nous l’avions déjà fait.

Les journées de jeûne et de prière du vendredi à l’occasion de la révision de la loi de bioéthique, nous permettent de comprendre les enjeux pour l’humanité et comment nous devons être attentifs à la dignité de chaque être humain du début à la fin de la vie mais aussi dans toutes ses dimensions sociales et relationnelles.

Le dimanche de la santé du 7 février est d’autant plus important en cette période afin de penser aux personnes malades, au personnel soignant et faire que nos actes prennent soin des autres.

Michel Leroy, curé

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