Edito du mois de janvier “2024, une année olympique” – Saint-François en Saint-Nazaire

En 2024 notre pays accueillera les jeux olympiques d’été. Saint Paul prend la comparaison du sport pour nous parler de la discipline qu’est une vie chrétienne :

Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter. Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas. Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide (Ro 10, 24-26).

Il nous rappelle ainsi que l’exercice, l’entraînement, font partie de la vie chrétienne. Il nous rappelle aussi que le but que nous visons est plus élevé que les honneurs humains : c’est de devenir enfant de Dieu, et de partager la vie et l’amour de Dieu.

Pour y parvenir “l’essentiel n’est pas d’être le premier, mais de participer” devise reprise à son compte par le baron Pierre de Coubertin (fondateur des jeux olympiques modernes) à la suite du sermon de Ethelbert Talbot, évêque de Pennsylvanie, lors de la messe olympique des Jeux de Londres en 1908 rappelant en ces termes : “l’important, dans ces olympiades, c’est moins d’y gagner que d’y prendre part”.

Cette formule indique que le plus important n’est pas d’être le meilleur, mais de donner le meilleur de soi-même, et d’accepter de concourir avec d’autres.

Dans la vie chrétienne, pas besoin non plus d’être le meilleur, mais ce qui importe c’est de participer.

Cela rejoint le thème paroissial de l’engagement qui nous porte cette année. Pas besoin d’être engagé partout ; mais c’est important de l’être au minimum quelque part, dans la paroisse et dans la société. Nous aurons à nouveau ce mois-ci le témoignage de l’une d’entre vous sur ces engagements.

En cette année olympique, retenons donc cette devise pour notre vie chrétienne :