Vingt-cinq personnes de Brière et d’Estuaire sont venues mardi 26 février dans les salles de Montoir pour partager autour de l’actualité citoyenne.
Au programme : échange sur les événements qui font l’actualité dans notre pays depuis plus de trois mois. Citoyens et chrétiens, nous sommes interrogés par ce qui se vit.
Dans un premier temps, nous avons recherché pourquoi un tel mouvement a vu le jour.
Dans l’énumération des causes, ressortent : les inégalités, issues d’une mauvaise répartition des richesses, l’isolement, le chômage, le manque de considération allant parfois jusqu’au sentiment d’être méprisé.
Face à cette situation, des solutions, émanant du gouvernement ont été proposées : retrait d’une taxe, prime accordée à certains, …
Les manifestants ont formulé des demandes dont des consultations par référendum.
Les participants à cette soirée avancent quelques pistes pour avancer :
- Contre les inégalités: resserrer l’écart des revenus, augmenter les salaires et retraites en valeur absolue et non pas en pourcentage, une imposition plus juste, …
- Contre l’isolement: proposer des lieux de dialogue, profiter des « cahiers de doléances », des débats proposés pour s’exprimer, plus de transports en commun et la non suppression des services de proximité, …
- Contre le chômage: impliquer les entreprises, peut-être par des aides, avec exigence d’embauche, valoriser les professions manuelles, …
- Contre le manque de participation: éveiller la conscience citoyenne, dès le plus jeune âge, pour que chacun se sente concerné par la recherche de « liberté, d’égalité, de fraternité », …
Conscients que tout ne se règlera pas de tout de suite, des raisons d’espérer ont été énoncées :
- Des échanges entre personnes différentes ont pu exister dans ce mouvement. « Nous avons à être chacune, chacun, un lieu d’écoute, de dialogue, de partage ».
- Des liens entre générations (enfants et anciens) se vivent. Des solidarités sont à développer.
- L’existence d’associations, le nombre important de bénévoles existent.
- De nouvelles manières de produire et consommer se font jour.
Ces attitudes (et d’autres, à inventer et à vivre), répondront à « la nécessité de faire AUTREMENT ».
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