ÉGLISE de L’IMMACULÉE Patrimoine et art sacrée objets eucharistiques & liturgiques

art sacrée Chapitre N°1 :

NB:   Tous les objets présentés en photo ne sont pas tous présents dans l’église de l’Immaculée et ce sont, souvent, que  des répliques.

Ce ne sont que des illustrations pour éclairer le propos.

Les Objets Eucharistiques :

L’ensemble des objets eucharistiques acquiert une dimension sacrée par leur usage, ou bien par une bénédiction ou une consécration prononcée sur eux. Les calices comme les ciboires, sont parfois de véritables livres d’images saintes. Ornés des symboles eucharistiques : la vigne, le blé et les joncs d’eau, qui représente le sang, le corps et la Résurrection du Christ, ils portent aussi les scènes de la vie du Christ : naissance, enseignement, Passion, Résurrection,

Objets Liturgiques: (clic)

 Signification des Objets Eucharistiques :
  1. Le Ciboire : l’étymologie du mot désigne une fleur de nénuphar. Telle est la forme de ce vase sacré destiné à recevoir le Corps du Christ afin d’être distribué aux fidèles, pendant ou en dehors de la messe.
  2. Le Calice : (du grec kulix et du latin calix) désigne à l’origine une coupe destinée à la boisson. Issu de la liturgie juive, il est la coupe de bénédiction que le Christ lui-même donna à ses disciples lors de l’Institution de l’Eucharistie, à la veille de sa Passion.
  3. La Patène : (du latin patena, plat creux) est le vase sacré qui reçoit l’hostie lors de la célébration de la messe. Assortie au Calice, les deux sont indissociables, elle est faite aussi d’un métal précieux ou noble. De grande taille elle peut recevoir l’hostie du prêtre ainsi que celles de l’assemblée.
  4. L’ostensoir: du latin ostensor, celui qui montrel’ostensoir est une pièce d’orfèvrerie destinée à recevoir l’hostie consacrée afin de l’exposer à l’adoration des fidèles.

Les Objets Reliquaire :

Un reliquaire est un réceptacle, généralement un coffret, destiné à contenir une ou plusieurs reliques. La dévotion populaire cherchant à honorer ceux dont les restes mortels étaient préservés fit que tout un art se développa, créant des reliquaires en matériaux précieux de forme et style esthétique divers.

Les Reliquaires: (clic)

Les Objets Liturgiques :

Les objets liturgiques font partie des rites et des cérémonies développés au cours de l’histoire par l’Église catholique.

Autres Objets Liturgiques: (clic)

 Seau & Goupillon (contient l’eau bénite). Coquille (sert au Baptême). Burettes (contiennent le vin & l’eau qui serviront à la célébration de l’Eucharistie). Seau (idem que N°1). Goupillon (sert à bénir). Pot de Saint Chrême(marqué S.C pour Sacrum Chrisma). Coupelle (contient généralement les hosties).

Encensoirs: (clic)

  • Navette: est dans la liturgie catholique, un récipient généralement en métal, contenant des grains d’encens. La navette à encens est en forme de petite nef. Le servant d’autel qui en a la charge et qui accompagne le thuriféraire est appelé naviculaire.
  • Encensoir: Cassolette ou brûle-parfum portatif à trois chaînettes, le couvercle ajouré est rendu mobile par l’usage d’une autre chaînette coulissante. Pour faire brûler l’encens, le célébrant, appelé aussi le thuriféraire, l’impose sur des charbons ardents.
  • L’encensoir est utilisé à différents moments durant la célébration eucharistique:
    • durant la procession d’entrée. Le prêtre encense alors l’autel sur lequel sera célébrée l’eucharistie, ainsi que la croix et le cierge pascal quand il est présent,
    • avant la lecture de l’Évangile, le livre de l’évangéliaire est encensé ; pendant sa lecture, le thuriféraire se place face à l’ambon et donne à l’encensoir un mouvement de balancier,
    • durant l’Offertoire, le pain et le vin qui seront consacrés sont encensés, puis le célébrant encense l’autel une nouvelle fois,
    • le célébrant est ensuite encensé en signe de purification, puis les autres ministres et enfin l’assemblée sont encensés,
    • au moment de la consécration : lors de l’élévation de l’hostie et du calice.
    • S’il s’agit d’une cérémonie mortuaire, le catafalque, s’il est présent, sinon, le cercueil, est encensé et aspergé d’eau bénite lors du Dernier adieu.

Les Chandeliers: (clic)

  • Un peu d’histoires sur les chandeliers de l’Église: 

Support destiné à recevoir des “chandelles” (candela en latin), des bougies ou des cierges. De deux à six chandeliers d’autel sont disposés, soit sur l’autel lui-même, soit autour; en ce dernier cas, ils sont longs d’au moins un mètre. Lors de l’anniversaire de la dédicace, on place des chandeliers devant les croix de consécration de l’église.

Pour l’office des Vigiles et des Laudes, les Vendredi et Samedi Saints, on peut utiliser un grand chandelier triangulaire supportant quinze bougies. Après chaque Psaume, on éteint une bougie: il ne reste, à la fin de Laudes, qu’une seule chandelle. Il s’agit de symboliser le dépouillement progressif du Christ, sa “Kénose”; la dernière bougie est signe d’espérance, au fond des abaissements consentis par le Serviteur souffrant. Le chandelier pascal est destiné à soutenir le cierge pascal, symbole du Christ ressuscité; il est habituellement élevé et orné et reste dans le sanctuaire depuis la Vigile pascale jusqu’au soir de la Pentecôte.

Les Clochettes & les Lanternes: (clic)

  • Clochettes et ou Sonnettes: Les clochettes ou sonnettes dans la messe de rite catholique servent, au moment où le servant de messe ou l’enfant de chœur les fait sonner, à rappeler de s’agenouiller ou de s’incliner devant un objet saint comme lorsque le célébrant élève le Corps du Christ ou le calice contenant le Précieux Sang.
  • Lanternes de Procession:  Les processions à l’extérieur des églises de nuit ont pratiquement disparu. Jadis elles demandaient des lanternes pour éclairer la route. Il en a existé de différents modèles. Très peu d’églises parisiennes en ont conservé des exemplaires. Il était aussi d’usage d’accompagner avec une lanterne le prêtre lorsqu’il se rendait chez un malade pour lui porter la communion. Exemples tirés d’un catéchisme en diapositives vers 1920.
  • Lanternes de Dais: Sert à éclairer le Dais. Viendrait du latin discus : « disque » ou « plateau ». Ciel d’étoffe tendue, porté au-dessus du célébrant qui tient le Saint-Sacrement, lors des processions solennelles. Il est soutenu par plusieurs hampes; l’ombrelle n’en comporte qu’une et s’ouvre comme un parasol. Le dais et l’ombrelle veulent souligner la dignité du Christ, présent dans l’Eucharistie.

Source: Les renseignements ont été pris sur Wikipédia, Liturgies & Sacrements (Service National de la Pastorale Liturgique & Sacramentelle et sur le site du Diocèse de Toulouse.