«Regarder le passé pour ne pas compromettre l’avenir »

Un petit retour en arrière… Nous sommes en 2002, après un certain 21 avril…

Les évêques de France avaient clairement pris position contre le Front National. Des membres de la Conférence des Evêques de France (CEF) étaient intervenus entre les deux tours de 2002, pour dénoncer les discours d’exclusion de l’extrême droite. « Il faut résister à la peur, à la haine et au mépris. Et il faut lutter pour faire reculer le désarroi chez ceux qui souffrent de l’absence de solidarité », déclarait Mgr Claude Dagens, alors évêque d’Angoulême. « Notre foi nous dit que l’avenir est à la fraternité entre tous les peuples, en commençant par l’Europe », affirmait Mgr Jacques David, évêque d’Évreux de l’époque.

D’ailleurs, dans une déclaration du 18 février 2002, le Conseil permanent de la CEF considérait que « ces élections donnent l’occasion de réfléchir sur ce que nous avons à réaliser pour le bien de tous : organiser la vie politique, donner un cadre à la vie économique, réguler la vie sociale, protéger les citoyens, faire régner la justice, mettre en place plus de solidarité, permettre de faire face à l’avenir et proposer un développement durable qui préserve l’environnement ».

   A l’heure où cet édito est écrit nous sommes en attente du vote des français et des françaises. Il semble que les propos des évêques de 2002 soient toujours d’actualité en 2024.

  Que cet été qui s’annonce soit pour nous tous l’occasion de réaffirmer au nom de notre foi notre volonté de travailler au vivre-ensemble.

    Dominique Brevet, curé