Quel avenir pour notre paroisse ? Il sera bon si nous nous laissons conduire par l’Esprit. Après deux rencontres, une avec les paroisses de la zone et l’autre début janvier, une chose est sûre et commence à se dessiner ; ce n’est pas seul que nous construirons la paroisse de demain pour annoncer le Christ, mais bien avec les frères et sœurs des autres paroisses de la zone. Et donc, nous devons apprendre à nous connaître, avec nos forces, mais aussi avec nos fragilités. Et il n’est pas toujours simple de les regarder en face. Un homme avait deux cruches qu’il emmenait sur son âne pour aller puiser de l’eau à la rivière ; l’une était neuve et superbe à voir ; l’autre était dans sa famille depuis des générations et laissait fuir l’eau par les fissures. Lorsqu’elle rentrait de la rivière, elle se désolait d’être seulement à moitié pleine. Son propriétaire lui fait alors remarquer que le côté du chemin par lequel elle était passée regorgeait de fleurs. Oui, c’est aussi par nos fragilités que l’Esprit Saint passe. N’ayons pas trop en nous ce désir trop humain d’avoir une église forte, bien structurée, bien organisée, même si c’est important ; mais ayons une église qui vit de l’Esprit Saint et qui le laisse passer à travers ces multiples petites failles. Alors, ensemble, mettons-nous à l’écoute de l’Esprit. Je vous rappelle nos prochaines rencontres du 2 février où nous essaierons d’établir différents scénarios. Une présentation de ces scénarios sera faite aux messes du 11 et 12 mars avec les avantages et limites de chaque solution et chacun repartira avec un bulletin de vote, prendra le temps de discerner et devra le ramener avant le mercredi 15 mars. Des membres de l’EAP rencontreront les autres paroisses de la zone et guidés par l’Esprit Saint, nous en remettrons une synthèse à notre évêque.
Bonne route et bon discernement.
Philippe, curé de la paroisse Saint-Pierre de l’Océan
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