Le dimanche 14 mars, jour de la Saint-Valentin, nous avons souhaité mettre en valeur ce Saint de l’église catholique souvent uniquement associé à l’engouement commercial qu’il produit…

Dominique dans son mot d’accueil nous a présenté Saint-Valentin, et la raison pour laquelle il est associé à la fête des amoureux.

“Selon la légende, aux débuts du christianisme, l’empereur Claude II le Gothique, n’aimant en rien les chrétiens et voulant interdire le mariage afin que plus d’hommes soient envoyés à la guerre, est informé des consultations de Valentin qui marie les chrétiens. Il ordonne alors son arrestation. Valentin refuse de se soumettre et se retrouve en prison. À cette occasion, il rencontre la fille de son geôlier, une aveugle de naissance nommée Julia, avec qui il entretient des relations amoureuses durant sa captivité. Un soir, alors qu’elle lui apporte à manger, un miracle se produit : certains témoins disent avoir aperçu une vive et forte lumière par la fenêtre de sa cellule, alors que Julia retrouve la vue et déclare : « Maintenant je vois ! Je vois le monde tel que vous me l’avez décrit ! ».
L’événement parvient jusqu’aux oreilles de Claude II le Gothique, qui ordonne sur le champ l’exécution de Valentin. Le jour de son exécution, il est décapité sur la voie Flaminia, le 14 février 269, le jour du 14 février étant opportunément fixé pour coïncider avec les Lupercales (une fête païenne).  Toute la famille de Julia se convertit au christianisme pour honorer la mémoire de Valentin. Il est dit que Julia plante, près de la tombe de Valentin, un amandier. L’arbre est depuis ce jour, un symbole de l’amour.”

C’est bien l’Amour qui a été mis en valeur durant cette célébration. L’Amour de Dieu qui fait alliance dans nos vies. Après avoir relu l’hymne à l’Amour de Saint Paul, 2 couples ont pu témoigner de leurs années d’engagement avec respectivement 10 et 50 ans de mariage. A la fin de la célébration, quatre couples qui fêtaient un anniversaire de mariage lustral ont reçu une bénédiction.

 

Durant ces premières années de mariage, il y a eu des moments difficiles mais aussi des grands moments de joie. Jean-Baptiste et moi avons nos moments de faiblesses mais nous essayons de nous parler, de nous écouter pour faire vivre notre couple, notre famille, dans l’amour de Dieu. Nous essayons de respecter notre engagement d’amour et de fidélité.

Cécile et Jean-Baptiste, 10 ans de mariage

 

 

 

Aujourd’hui, nous sommes allés animer une messe, comme ça nous arrive parfois.

Pour la Saint-Valentin, la PREMIÈRE LETTRE DE SAINT PAUL APÔTRE AUX CORINTHIENS a été lu. Cela faisait bien des années que je ne l’avais pas entendu.

“J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien. L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais. Les prophéties seront dépassées, le don des langues cessera, la connaissance actuelle sera dépassée. En effet, notre connaissance est partielle, nos prophéties sont partielles. Quand viendra l’achèvement, ce qui est partiel sera dépassé. Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant. Nous voyons actuellement de manière confuse, comme dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face. Actuellement, ma connaissance est partielle ; ce jour-là, je connaîtrai parfaitement, comme j’ai été connu. Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité.”