«Si tu savais le don de Dieu »

«Si tu savais le don de Dieu » : une vie chrétienne en temps de coronaviraus

Le temps du confinement dure et même si nous avons une date pour la sortie, nous ne savons encore pas très bien comment les choses vont se vivre après le 11 mai. Sans doute aurons-nous quelques précisions la semaine prochaine pour notre vie en Eglise. Il nous faut donc et pour quelque temps encore vivre avec ce virus. C’est-à-dire vivre notre vie chrétienne dans les circonstances qui sont les nôtres. A écouter plusieurs personnes, je prends conscience aussi pour moi, qu’il nous faut relire ce mois vécu et continuer à enraciner notre foi.

Un mois à relire pour mieux vivre ensuite

Ce que nous avons vécu depuis un mois est absolument inédit pour nous et même pour l’humanité. Il est tout à fait normal que cette situation de confinement nous déroute et elle le fait. Beaucoup de choses sont dites et faites, l’heure des bilans viendra. Dès à présent, essayons de faire le point sur ce que cela vient dérouter de nos relations à Dieu, aux autres et ce que cela nous apprendre sur nous-mêmes. C’est à une révision de vie, à une relecture de ce qui nous arrive que nous sommes conviés. La foi nous permet de dire  que même en cette période, le Seigneur est avec nous.

« SI tu savais le don de Dieu » (Jn 4, 10) : la miséricorde du Ressuscité source d’une vie renouvelée

De même que le ressuscité a surpris ses disciples, comme ce fut le cas avec Thomas, nous pouvons être surpris de ce qui nous arrive et cela peut troubler notre foi. Nous sommes invités à renouveler notre foi. Le Christ n’est pas moins présent aujourd’hui à nos vies qu’il ne l’était auparavant.

Le Seigneur nous apporte sa miséricorde, la miséricorde pour le monde entier, voilà le message de ce dimanche. L’année de la miséricorde nous avait permis de comprendre ce que pouvaient être les œuvres de miséricorde. Redécouvrons-les qui sont si actuelles popularisées par le Pape François : conseiller ceux qui sont dans le doute ; enseigner les ignorants ; avertir les pécheurs ; consoler les affligés ; pardonner les offenses ; supporter patiemment les personnes ennuyeuses ; prier Dieu pour les vivants et pour les morts. Ceci est vrai quelques soient les situations !

Bon temps pascal, joyeuses Pâques

Michel Leroy, curé

 

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