Prière du chapelet à l’église Saint-Nazaire

Au tout début de l’année 2020 (au moment des bonnes résolutions), je me suis dit : pourquoi ne pas réciter le chapelet en même temps que Radio Fidélité à 15h30 à Lourdes ? Puis, le confinement est arrivé et là, j’ai réalisé combien la prière du chapelet contribuait à structurer ma journée… au point que je me suis dit qu’au moment où l’on serait déconfiné, il faudrait continuer à rendre grâce et à confier à Marie tous nos soucis pour nous aider dans cette crise sanitaire.

Alors, le 11 mai (date du 1er déconfinement), j’ai proposé à un paroissien, Jean-François, de venir prier le chapelet à l’église Saint-Nazaire à 15h30 chaque jour si possible.

De là, sont venues cette constance et cette fidélité ; parfois nous sommes 3, parfois 8 et nous sommes même montés à 13 personnes en septembre. Mais, au-delà des chiffres, ce qui compte c’est la régularité dans l’engagement. Pendant les vacances d’été, le groupe a continué à « fonctionner » à l’église Saint-Nazaire grâce à Jean-François qui était resté sur place, tandis que je le faisais en communion de prière au Pouliguen avec Bernadette, une amie de Paris retrouvée aussi pour l’occasion du chapelet chaque jour.

L’aventure continue même si Jean-François a déménagé en Indre (pas loin de Pellevoisin) où il continue aussi de réciter son chapelet.

En effet, d’autres visages et d’autres voix sont venus, comme Josiane, Camille, Matthieu, Catherine, Lucette et Yves, Joël, Pauline, Tania, Annick, Anne-Marie, Daniel, Benoît, Thierry, Steve, Marie-José, Marie-Thérèse et Adeline, et ceux qui souhaiteront nous rejoindre…

 

 

Chacun trouve son rythme, sa place suivant sa disponibilité du moment. L’essentiel est qu’il y ait toujours une présence depuis le 11 mai, 7 jours sur 7, car nous avons la chance d’avoir une église ouverte par des bénévoles pendant toute la semaine.

Alors, comme Sœur Emmanuelle disait si bien « Yallah !» pour signifier « En avant ! » à chacun, avec Jésus comme gouvernail et Marie à la barre, nous sommes sûrs d’être bien guidés.

Myriam Leprêtre

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